Claire, assistante de français

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Bonjour à toi, Claire et merci d’avoir accepter de répondre à nos questions ! Trouver un job en Irlande, rencontrer ses habitants; grâce à ce témoignage vous en apprendrez plus sur la vie quotidienne d’une expatriée. Bonne lecture !

Au quotidien

Bonjour à tous ! Je m’appelle Claire, j’ai 25 ans et je suis venue en Irlande pour la première fois en septembre 2011… et j’y suis toujours. Je reprends actuellement mes études à distance pour être prof de français à l’étranger. Je suis assez sportive, beaucoup de badminton, quelques randos, j’aime aller au cinéma (plutôt pour des films réalistes), regarder des séries et profiter du dimanche pour aller en ville et boire des cafés entre amis. Amatrice de Smithwicks (le pub n’est jamais très loin) et de gâteaux (oups…).

Etre assistante était pour moi une façon de m’imprégner de la culture d’un pays, de sa langue et de ses rencontres tout en se rendant utile. J’ai toujours voulu voyager et travailler dans l’enseignement, c’était donc pour moi l’alliance idéale pour découvrir un métier et une culture.

La préparation

L’année d’avant, j’étais déjà assistante de français en Espagne et je trouvais que la combinaison temps de travail / bourses d’études était parfaite pour avoir une expérience de terrain en tant que prof, découvrir un pays et améliorer son niveau de langue.

J’avais décidé de partir dans un pays anglophone à la base et j’ai choisi l’Irlande car j’avais à l’esprit un pays « sympa », imprégné d’une culture impressionnante, de paysages rêveurs et de gens généreux (et je n’ai pas été déçue !). Aussi, j’avais mis en option dans ma candidature une ville à taille humaine, donc j’avais exclu Dublin de mes préférences…

Assistante de Français

J’étais assistante de français dans un collège-lycée de garçons à Letterkenny, dans le Donegal (tout là-haut, là-haut). Je devais enseigner un français oral à des élèves allant de la 6ème à la Terminale. Je les avais par groupe de 5/6 dans une salle qui m’était réservée (la salle des prêtres anciennement…) mais ça, c’était très pratique. Au début de chaque cours, j’allais chercher les élèves qui m’étaient attribués et l’on « discutait » pendant 35/40 minutes. Selon les groupes et les niveaux, cela se passait plus ou moins bien mais en général, les élèves étaient plutôt contents d’avoir une « vraie » française à qui parler chaque semaine. Je choisissais les thèmes que j’allais aborder tout en essayant d’adapter les contenus à leurs niveaux et centres d’intérêts. Ma tutrice, devenue bonne amie, était excellente et me guidait dans mon travail tout en me laissant une bonne marge d’autonomie. L’équilibre parfait.

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L’assistanat m’a beaucoup apporté ! Tout d’abord, un anglais bien meilleur que lorsque je suis arrivée. Après avoir galéré pendant quelques mois, j’ai énormément progressé, surtout grâce aux échanges et aux séries anglophones. L’assistanat m’a permis de rencontrer des gens qui sont devenus de très bons amis. Je leur dois beaucoup. Ce pays m’a appris à être plus tolérante aussi. Malgré certains carcans que je n’approuve pas toujours, je pense que les irlandais sont d’une gentillesse naturelle, d’une grande joie de vivre et d’une générosité que je n’avais pas vraiment connue en France. Et last but not least, un Irish boyfriend ! (cf photo) C’est entre autres pourquoi je suis et je reste en terres irlandaises, résidant actuellement à Galway.

A la suite et sans doute grâce à cet assistanat, j’ai été professeure de français à l’Alliance Française de Galway. Cela m’a donné une très bonne opportunité dans ma carrière et je le recommanderai à qui que ce soit.

Souvenirs

Pas facile de résumer mes meilleurs souvenirs en un paragraphe… mais je vais essayer. J’ai découvert le surf cette année-là et j’ai a-do-ré. Avec des amis, la plupart profs à l’école où je travaillais, nous sommes partis plusieurs weekends sur les côtes Ouest du Donegal pour des après-midis surf. Le vent tourbillonnant, l’eau glacée et les combinaisons trempées à enfiler en plein mois de janvier et ben… c’était l’éclate ! Un pur sentiment de bonheur et de liberté sur des plages désertes. Aussi, j’ai rejoint un groupe de randonneurs que je retrouvais un dimanche sur deux à 10h (du matin, oui…) et l’on partait dans diverses contrées du Nord, connues ou méconnues de ces « professionnels du Donegal ». De belles rencontres accompagnées de riches discussions sur la faune et la flore, des chaussures de randos en sale état et la goutte au nez mais un bon hot whiskey à l’arrivée. Des journées inoubliables. Et je n’oublie pas non plus les nombreuses soirées passées au pub, arrosées de Smithwicks, de musique traditionnelle et jeux de cartes. De vrais bons moments.

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Mes pires expériences… hum, parlons plutôt d’anecdotes comiques: faire du stop à la sortie de la ville et se faire emmener par sa tutrice de 60 ans, les jeans qui mettent une semaine à sécher, quand un étudiant te dit « veux-tu coucher avec moi ce soir » dans un français très approximatif et qu’il n’a aucune idée de ce que cela veut dire, quand dans la même assiette on te sert des frites, de la purée et des pommes de terre vapeur, certaines traductions qui peuvent te rendre (très) mal à l’aise et j’en oublie certainement !

Vivre en Irlande

J’ai rencontré beaucoup de locaux. Au pub déjà ! C’est malgré tout, un endroit très convivial et social où les rencontres peuvent s’avérer très enrichissantes. Bon, pas toujours certes mais cela en vaut la peine. Aussi, je me suis liée d’amitié avec un passionné du Donegal, forcément, c’est sa terre natale. Nous nous sommes rencontrés lors d’une soirée internationale organisée à la fac. Grâce à lui, j’ai beaucoup visité le comté et appris sur l’histoire de l’Irlande. On se revoit de temps à autre, donc un fois à Paris, changement d’ambiance ! Aussi, j’étais membre d’un club de badminton où j’ai passé beaucoup de temps donc ça crée des liens. Sinon, la plupart des personnes avec qui je reste en contact sont de jeunes profs de l’école avec qui l’on a beaucoup partagé, la semaine et le weekend.

Je pense que j’ai rencontré tous ces gens aussi par le fait que Letterkenny soit une petite ville. Selon moi, c’est plus facile de se sentir « quelqu’un » dans une ville où tu reconnais certains visages tout en faisant toujours de nouvelles rencontres.

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Je suis allée plusieurs fois à Dublin puis à Galway, mais à part ça, j’ai surtout voyagé en Irlande du Nord et dans le Donegal. Je suis devenue incollable. Enfin… presque !

Quelques conseils

Lancez-vous, vous ne le regretterez sûrement pas. Chacun a vécu et vivra des expériences différentes mais elles seront toutes riches humainement et parfois professionnellement parlant !

Mon expérience irlandaise continue « because it’s about the journey… not the destination ». Slán!

Pour partir en Irlande, Claire a fait appel à l’organisme Comenius qui y envoie chaque année un groupe d’assistants. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter leur propre page.

Pour vous aussi devenir assistant de français en Irlande, consulter notre page Être assistant de français en Irlande

Un grand merci à Claire pour ce témoignage plus que complet, et surtout si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire !

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